Projet expérimentation BRASSINOV

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Amélioration de la perturbation comportementale et de la maîtrise en parcelle du ravageur Delia Radicum en cultures de Brassicacées racines

Rédaction

Claire NICOLAS, technicienne d’Expérimentation en maraîchage

Cultures travaillées

Navet, radis noir, rutabaga

Objectif du projet

  • Prévoir efficacement la présence de Delia radicum afin d’identifier au mieux les vols
  • Evaluation de l’efficacité d’un staphylin prédateur Atheta coriara
  • Perturbation comportementale de la recherche d’une plante-hôte par Delia radicum
  • Stratégies de protection

Résulats

Prévoir efficacement la présence de Delia radicum afin d’identifier au mieux les vols

3 méthodes pour prévoir le vol :

  • Cages émergence : ces cages à émergence sont construites à partir des relevés des pupes du sol sur les essais de l’automne de l’année précédente.
  • Avec les données météorologiques : selon la bibliographie, nous savons que le 1er vol de la mouche du chou est lié à une somme de températures de 300 Degré Jours en base 4. Ce calcul a donc été fait pour chaque année du projet avec des températures en plein champ et sous abri.
  • Le modèle SWAT (Projet PIDELIA)

Ainsi, avec ces 3 outils, un protocole de déclenchement pour le vol du printemps a été élaboré. Un second protocole de déclenchement de la protection a été établi pour l’automne. Cependant, seul le protocole du printemps permet d’être en phase avec la réalité du terrain. Il est impossible de prévoir le vol d’automne de part une multitude d’émergence en fonction de la présence de Brassicacées racines annuellement et la diversité des sites de production.

Evaluation de l’efficacité d’un staphylin prédateur Atheta coriara

Pas d’efficacité du staphylin dans la lutte contre la mouche du chou en culture de navet.

Perturbation comportementale de la recherche d’une plante-hôte par Delia radicum

Efficacité bien trop faible de l’argile par rapport aux attentes commerciales sur ces produits.

Stratégies de protection

L’utilisation des filets est un incontournable dans la mise en place de la lutte en conditions producteurs.

l est apparu nécessaire de creuser au niveau des mesures prophylactiques concernant le stock d’inoculum en mouche du chou potentiellement présent sur la parcelle. L’enquête révèle que les déchets de brassicacées sont laissés sur place par environ 43 à 67 % des producteurs enquêtés. Des essais en conditions contrôlées ont démontré l’importance de la profondeur d’enfouissement des pupes dans le sol.

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