Projet expérimentation ADMIRONS

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Recherches de solutions face aux impasses techniques en protection des cultures agrobiologiques contre le Mildiou de la Pomme de terre et le puceron des cucurbitacées

Rédaction

Claire NICOLAS, technicienne d’Expérimentation en maraîchage

Cultures travaillées

Pomme de terre, concombre

Objectif du projet

Puceron des cucurbitacées :

  • Multiplication des auxiliaires par l’augmentorium
  • Diffusion d’huiles essentielles
  • Association culturale

Mildiou de la Pomme de Terre :

  • Recensement de pratiques de lutte
  • Modification des itinéraires culturaux

Résulats

Lutte contre le puceron des cucurbitacées

Multiplication des auxiliaires par l’augmentorium

La technique de l’augmentorium (élevage d’auxiliaires sus filet) n’a pas montré d’intérêt dans la lutte contre le puceron des cucurbitacées. Le dispositif de plantes relais semble le plus efficace pour réduire les foyers de pucerons grâce à l’augmentation des auxiliaires naturels.

Diffusion d’huiles essentielles

3 Huiles essentielles ont été testées soit en pulvérisation soit en diffusion :

  • Huile essentielle de Thym rouge
  • Huile essentielle de basilic
  • Huile essentielle de Pin sylvestre

L’huile essentielle de thym rouge a montré des résultats prometteurs. Cependant le cout occasionné par cette méthode (achat d’huile essentielle et de diffuseurs) est pénalisant. Des essais en laboratoire sont donc nécessaires pour améliorer cette technique.

Association culturale

L’intérêt de l’association tomate / concombre dans la lutte contre le pucerons des cucurbitacées n’a pas pu être démontré.

Lutte contre le Mildiou de la Pomme de Terre

Recensement de pratiques de lutte

L’enquête réalisée sur les 3 années du projet a permis de réaliser un état de lieux des pratiques de conduite culturale effectué.  Les effets des pratiques sur la pression du mildiou n’ont pu être mesurés pour cause de conditions non propices à son développement.

Modification des itinéraires culturaux

En l’absence de pression mildiou sur les 3 années d’essai, l’impact de la plantation en mono-rang sur le développement de la maladie n’a pu être démontré. La première année de l'essai a cependant permis de faire ressortir des avantages en termes de temps de travail (plantation nécessitant une seule personne, vitesse de binage et buttage augmentée) mais aussi d'irrigation envisageable par goutte-à-goutte (économies d'eau, limitation du risque mildiou).